<<The Starfish Canada>> est un organisme à but non lucratif qui célèbre les jeunes leaders environnementaux en racontant des histoires et en reliant les jeunes Canadiens. Nous organisons chaque année notre programme «Top 25 Environmentalists Under 25» afin de reconnaître les acteurs du changement à travers le Canada. Nous nous sommes associés à Alliance2030 pour montrer comment ces dirigeants continuent d’influer sur les changements positifs d’un océan à l’autre.
Fière Franco-ontarienne, Dominique Souris est une véritable inspiration pour les jeunes francophones partout au Canada. Ancienne lauréate de « Top 25 Environmentalists Under 25 » (les écologistes les plus performant(e)s au Canada ayant moins de 25 ans) par le Starfish, j’ai fait un suivi avec cette leader d’aujourd’hui afin d’apprendre plus de son histoire et comment elle a débuté sur la voie de protectrice d’environnement.
Je l’ai rencontrée à Impact Hub, une société soutenant les jeunes compagnies en fournissant un lieu de travail, au centre-ville d’Ottawa; la ville natale de Dominique et où elle a passé sa jeunesse. Elle venait de terminer une réunion et pendant une pause de quarante-cinq minutes avant son prochain rendez-vous, nous avons eu une belle discussion sur son passé et comment ceci l’a amenée jusqu’au présent.
Pendant sa onzième année à l’école secondaire, Dominique avait besoin de faire un projet indépendant dans le cadre de ses études. Elle se posait des questions à propos de l’eau embouteillée où elle a rapidement remarqué que c’était (et c’est encore!) un désastre environnemental. Les problématiques étaient nombreuses et variées y compris le concept du patrimoine commun, et donc les éthiques en matière de la vente de l’eau, ainsi que les aspects environnementaux tels que les déchets plastiques. Elle a pris ce projet comme signal de réveil, devenant écologiste en herbe.
Postérieurement, Dominique a pris un vif intérêt à la gouvernance de l’eau et à la gestion de l’eau. Par suite de la réalisation de son diplôme secondaire, elle est allée à l’Université de Waterloo afin de poursuivre un baccalauréat ès études environnementales, le côté social de l’environnement.
Toujours égale à elle-même, Dominique s’est impliquée au sein de son université dès son premier jour. Dans sa troisième année, un groupe des étudiantes et des étudiants de Waterloo, parmi lequel elle s’est trouvée, a pris la décision d’assister à la Conférence de Varsovie de 2013 sur les changements climatiques (COP 19). Voici l’événement déclencheur de sa vie.
COP 19 était une expérience à la fois frustrante et inspirante pour Dominique. D’une part, elle a côtoyé des gens incroyables de partout au monde qui sont passionnés de l’environnement et faisaient une gamme de choses formidables chez eux afin de rendre notre monde meilleur. D’autre part, elle avait besoin de faire face à plusieurs barrières émanant de son âge et son statut comme étudiante. Elle se sentait souvent muselée et marginalisée à cet événement par plusieurs décideuses et décideurs. Or, au lieu de la décourager, ce dernier l’a enflammée.
En rentrant au Canada, Dominique a amorcé le travail sur sa thèse de baccalauréat au sujet des pertes et des dégâts au niveau de changement climatique. En gros, elle a regardé les conséquences financières chez les pays qui ne peuvent rien faire contre les effets de changement climatique. Cette thèse l’a amenée encore à COP, cette fois-ci, à la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (COP 21). Avant d’y aller, elle a contacté plusieurs pays qu’elle a étudiés pour sa recherche afin de savoir s’il y a un parmi eux qui voudrait son soutien et elle a reçu une réponse positive des Seychelles!
Donc voici comment la fille qui était ignorée à une COP est devenue partie de la délégation de la République des Seychelles à une autre COP.
Son séjour à Paris s’est servi de l’inspirer encore sur ses prochaines étapes. Après avoir terminé son baccalauréat, Dominique a continué son parcours académique à l’Université Waterloo; cette fois-ci, une Maîtrise en Gouvernance mondiale spécialisée en Financement du climat (anglais : Climate Finance) à la Balsillie School of International Affairs. Pour son projet de recherche, elle s’axait sur le rôle d’innovation dans l’atténuation des lacunes financières liées aux changements climatiques. Pour préciser, elle analysait les efforts de certains pays de revenu faible à diminuer et à s’adapter aux effets de changements climatiques par des moyens créatifs. Pendant cette période de sa vie, Dominique était très occupée avec l’école, comme étudiante à temps plein, ainsi qu’activement engagée au secteur de changement climatique par voie de ses activités parascolaires.
Elle était bénévole à YOUNGO, le collège de la jeunesse à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et elle voyageait partout au monde incluant l’Australie, où elle a formellement enregistré son organisme « Youth Climate Lab » avec sa partenaire, Ana Gonzalez Guerrero. Le « Youth Climate Lab » est un organisme à but non lucratif qui a pour objectif de soutenir les jeunes (ayant moins de 30 ans) qui luttent contre le changement climatique autour du monde et de créer des modèles plus innovateurs visant à engager les jeunes dans les processus politiques.
Même comme étudiante à la maîtrise travaillant sur Youth Climate Lab, elle a déjà conceptualisé des projets hors commune (veuillez en lire ici : http://thestarfish.ca/journal/2018/7/2018-sftop25-finalist-dominique-souris). Elle a terminé ses études en octobre 2018 avant de consacrer tous son temps et son énergie à son organisme et selon elle, on peut attendre de belles choses bientôt, toutes au bénéfice de notre planète.
Jeune. Intelligente. Passionnée. Francophone. Canadienne. Dominique est simplement une force avec laquelle il faut compter.