Fondations communautaires du Canada et de nombreuses fondations communautaires s’appuient sur les données du programme Signes vitaux pour obtenir une vue d’ensemble des communautés qu’elles servent. Ce nouveau rapport national Signes vitaux s’intéresse à la mesure dans laquelle les gens se sentent inclus dans les communautés où ils vivent, liés à leurs communautés et soutenus par elles. Il porte sur trois thèmes principaux : l’appartenance, l’engagement et le bien-être.
Les conclusions du rapport sont claires : peu importe où on se trouve, si on éprouve des difficultés financières ou si on subit de la discrimination, on ne se sent pas à sa place.
Le rapport Reconnecter avec les communautés présente des données sur les trois volets mentionnés. Voici quelques exemples :
- Le sentiment d’appartenance des gens diminue. La proportion de gens qui déclarent avoir un fort sentiment d’appartenance a diminué de 12 points de pourcentage depuis 2013, et 29 % des gens n’ont pas d’amis proches dans leur communauté.
- Il en va de même pour l’engagement. La proportion de gens qui font du bénévolat a diminué de 12 points de pourcentage depuis 2013, et, en 2021, seulement 17,7 % des contribuables ont déclaré des dons dans leur déclaration de revenus. Il s’agit du pourcentage le plus bas jamais enregistré.
- Cela dit, les gens sont aussi résilients : 63 % ont une note de bien-être élevée, ce qui nous donne l’espoir que nos communautés parviendront à se rétablir en se soutenant mutuellement.
« Les communautés constatent les répercussions de la rupture des liens avec les amis et la famille. Elles font toutes face à des pressions liées à des difficultés financières et à de la discrimination. Nous avons la possibilité et la responsabilité d’utiliser ces données pour guider nos efforts et nos activités. À FCC, et au sein du réseau des 205 fondations communautaires, nous savons que lorsque les gens sentent qu’ils sont à leur place, ils sont en meilleure santé, plus heureux et participent davantage à la communauté. Et, lorsque les gens éprouvent un sentiment d’appartenance, les communautés s’épanouissent. »
ANDREA DICKS, PRÉSIDENTE, FONDATIONS COMMUNAUTAIRES DU CANADA
Ces données donnent un aperçu de la vie des gens partout au pays. Elles nous fournissent des pistes de solutions, et elles nous permettent aussi de mieux nous comprendre nous-mêmes et de mieux comprendre nos voisins. Cela dit, il reste encore des recherches à faire et des personnes à rejoindre. À l’échelle locale, les fondations communautaires d’un océan à l’autre continuent de produire des rapports Signes vitaux complets comme celui-ci chaque année. Et chaque fondation continue d’en apprendre davantage sur sa communauté afin de mieux la soutenir.